
7 conseils pour prévenir et limiter l'incontinence
11/10/2017
L'incontinence est une perte involontaire, qui survient en dehors des mictions volontaires. L’incontinence est la conséquence de l’altération d’un ou plusieurs des mécanismes intervenant lors de la miction. Elle peut être urinaire, fécale et/ou mixte. Cette pathologie peut affecter les hommes et les femmes à tous les âges de la vie. Cependant la majorité des adultes le deviennent après 65 ans.
Chez l’enfant, il est possible de prévenir l’incontinence et plus particulièrement l’énurésie en faisant en sorte qu’il ne se retienne pas, qu’il urine dès que l’envie se présente.
Chez l’adulte, il est recommandé pour réduire le risque d’incontinence, de muscler son périnée, manger équilibrer pour ne pas être en surpoids et éviter toute constipation, réduire le tabac, le café, l’alcool et autres produits pouvant irriter la vessie.
Il existe des traitements naturels pour réduire ou prévenir les risques d’incontinence comme les huiles essentielles (basilic, cyprès…), les tisanes ou les gélules à base de plantes. Le cranberry par exemple, réduit les risques d’infection urinaire, la verge d’or prévient les calculs rénaux tandis que la prêle évite l’inflammation de la prostate.
Se relaxer, adopter des mesures hygiéniques ou des thérapies alternatives comme l’homéopathie sont également des solutions à envisager pour lutter contre l’incontinence.
Pour solutionner l’incontinence urinaire, il existe des remèdes naturels, médicamenteux ou chirurgicaux. Il est recommandé de consulter un médecin dès que les premiers symptômes se font ressentir.
Pour observer les problèmes d’incontinence, il est possible de pratiquer un examen urodynamique qui analyse le fonctionnement de la vessie en y introduisant une sonde. Un examen gynécologique, une échographie ou un scanner sont également des éléments de contrôle.
Pour les personnes qui souffrent d’une incontinence urinaire invalidante au quotidien, il est possible grâce à la chirurgie de poser des bandelettes de soutien. Celles-ci se placent sous l’urètre (conduit qui évacue l’urine de la vessie) et forment une sorte de petit « hamac ». On estime que plus de 85% des personnes opérées n’ont plus de troubles de l’incontinence après l’opération. Malgré tout, cela ne fonctionne que pour l’incontinence d’effort.
Le médecin spécialisé dans le fonctionnement de l’appareil urinaire et les problèmes d’incontinence est appelé urologue.
En cas d’incontinence, il est recommandé de pratiquer des exercices de rééducation du périnée dits de Kegel.
Tout d’abord, veillez à ne pas pratiquer cet exercice avec une vessie pleine ou bien pendant que vous urinez. Idéalement, cet exercice se pratique allongé mais vous pouvez aussi le faire assis. Il s’agit de contracter de façon répétée vos muscles pelviens. Pour cela il suffit de contracter vos muscles pendant 5 secondes comme si vous vouliez attraper quelque chose avec votre vagin puis relâchez pendant 10 secondes. Recommencer l’exercice d’une dizaine de fois au minimum 4 à 5 fois par semaine.
Ces symptômes sont liés à une incontinence d’effort. La pression abdominale comprime le muscle de la vessie qui se contracte anormalement et contraint le sphincter à s’ouvrir de façon involontaire.
Uriner sans s’en rendre compte peut être dû à une infection urinaire ou à un dysfonctionnement de l'appareil urinaire. Il est recommandé de consulter un médecin.
L’incontinence urinaire touche toutes les tranches d’âge. Avant 30 ans, les fuites urinaires sont le plus souvent liées à des infections urinaires. Entre 50 et 60 ans, l’incontinence résulte, chez la femme d’une baisse d’hormones et chez l’homme d’un dysfonctionnement de la prostate. Après 60 ans, un affaiblissement du plancher pelvien lié au vieillissement peut entrainer des fuites urinaires.
Avec la pression du bébé, il est fréquent d’avoir quelques fuites urinaires en fin de grossesse. Après l’accouchement, certaines femmes présentent une incontinence d’effort. C’est souvent le cas lorsqu’il s’agit d’un premier accouchement
Après un AVC plus de 50% des personnes déclarent des fuites urinaires durant leur hospitalisation. On estime que 2 personnes sur 10 voient les troubles urinaires persister toute leur vie.
L’hystérectomie est une opération qui consiste à retirer tout ou partie de l’utérus. Cela peut entrainer une incontinence urinaire chez 10% des femmes opérées. L’incontinence d’effort est la plus courante lors d’une hystérectomie car des lésions peuvent subvenir au niveau du plancher pelvien, du sphincter, de l’urètre ou des nerfs de la vessie.
La prostate, chez l’homme, est une glande qui se situe entre la vessie et l’urètre. Quand celle-ci pose un problème (ex : cancer), elle est retirée par le biais d’une opération appelée prostatectomie. Les patients sont sujets durant quelques mois (2 à 3 mois) à des fuites urinaires liées à la pose d’une sonde vésicale laissée le temps de la cicatrisation. Seuls 2% des personnes opérées souffrent d’incontinence permanente.
Oui il est possible d’avoir des fuites après le retrait d’une sonde urinaire car celle-ci peut entrainer des infections telles que des cystites.
Quand des fuites urinaires se manifestent au cours et après un rapport sexuel, on parle d’incontinence coïtale. Il s’agit d’une incontinence d’effort provoqué par une faiblesse du plancher pelvien.
Une hernie discale peut comprimer les liaisons qui rejoignent la moelle épinière et la vessie et entrainer différents types d’incontinence (d’effort, d’urgence, d’impériosité).
Les hémorroïdes sont des veines situées au niveau du canal anal qui peuvent gonfler et se dilater en cas d’effort trop intense. Les hémorroïdes peuvent être retirées par le biais d’une opération si elles s’avèrent trop volumineuses et douloureuses. Le temps de la cicatrisation, certains patients peuvent être atteints par une incontinence fécale qui peut durer jusqu’à 3 semaines.
Environ 15% de la population souffre d’incontinence liée à l’hyperactivité de la vessie. Le muscle de la vessie se contracte pour éliminer les urines alors que la vessie est en cours de remplissage au lieu d’attendre que celle-ci soit réellement pleine.
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui entraine une perte de mémoire et une défaillance des facultés cognitives. La personne atteinte de cette maladie perd conscience de son corps et ne parvient plus à retenir son envie d’uriner.
La maladie de Parkinson se caractérise par une perte de connexion entre les cellules du cerveau. C’est une maladie neurodégénérative. Elle peut causer une incontinence par impériosité. La personne perd peu à peu le contrôle de sa vessie et de son sphincter et déclare des fuites urinaires.
La ménopause qui touche toutes les femmes, généralement à partir de 50 ans, marque la fin de la fonction reproductive de la femme. Les ovaires cessent leur activité et la production d’œstrogènes baisse. C’est cette réduction d’hormones qui entraine un affaiblissement du plancher pelvien et l’apparition de fuites urinaires.
La cystite est une infection urinaire bénigne courante. Elle touche davantage la femme que l’homme à cause de la différence de taille de l’urètre (plus court chez la femme). La cystite entraine une incontinence par urgenterie. La personne ressent une envie d’uriner plus fréquente que la normale.
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